Ce n'est pas le moment d'être délicat ;
Le principal risque vient des postillons que chacun émet par son souffle et sa respiration, dans une certaine mesure. Les gouttelettes de salive peuvent être si petites qu'elles sont presque invisibles, mais elles sont porteuses de virus, entre autres choses. Ainsi, l'objectif immédiat en matière de santé est d'empêcher ces gouttelettes de tomber sur la surface d'un microphone, où elles pourraient être transmises au prochain utilisateur de ce microphone, ou au technicien qui le manipule. Un mince sac en plastique placé sur le microphone, ni trop serré ni trop lâche, protégera efficacement le microphone.
Voir www.bonedo.de/artikel/einzelansicht/lassen-sich-mikros-mit-plastiktueten-vor-viren-schuetzen.html pour les photos, même si vous ne comprenez pas le texte allemand.
(L'article porte principalement sur l'utilisation par les journalistes de microphones à main pour les interviews, mais les mêmes principes s'appliquent également ailleurs. Le sac doit être aussi fin que possible pour un effet minimum sur la qualité du son, mais il doit être exempt de trous. Et bien que l'article n'en parle pas, le sac doit évidemment être changé après que chaque personne ait utilisé le microphone, sinon il deviendra lui-même un véhicule de contagion).
Le sac en plastique change la fonction de transfert du microphone, cette méthode ne doit donc être utilisée qu'en cas d'absolue nécessité. Plus le sac plastique est épais, plus le risque de résonances perturbatrices et de perte de fréquences élevées est grand. Lorsqu'on utilise un sac plastique, la directivité aux basses fréquences diminue considérablement, surtout si elle est très serrée.
C'est ce qu'illustre la mesure suivante :